Dans un article de Philonomist, Assaël Adary et Denis Maillard reviennent sur les enseignements d’une étude sur les travailleurs invisibles. En effet, pour la fondation « travailler autrement », Occurrence a réalisé une étude sur le parcours professionnel et personnel des travailleurs « invisibles » lors de la crise sanitaire. Pour ce faire, 15 000 personnes ont été sondées, regroupées en 10 segments et 3 groupes (dont les « invisibles », les « préservés » et les « combattants »).
Ces travailleurs du « back office » représentent 44% des actifs. Parmi eux, ils seraient 49% à vivre avec moins de 1 500 € brut par mois, 44% à ne pas parvenir à combler leurs besoins primaires et 93% à ne pas pouvoir s’octroyer de « petits plaisirs ».
Plus d’un Français sur 2 estiment, être au moins en partie, une nouvelle personne, et vous ?
L’agence ici Barbès a voulu objectiver en partenariat avec l’Institut Occurrence, ce qui avait changé dans la vie des Français. L’enjeu était de comprendre l’impact de la pandémie sur la vie personnelle, sociale et professionnelle des Français. Et les questions étaient nombreuses : qu’est-ce qui a changé ? Quels nouveaux comportements ont émergé ? Quelles envies ont-ils ? L’étude met en lumière l’impact profond de la crise sanitaire sur la vie des Français. Une grande majorité d’entre eux a même manifesté l’envie de changer ses comportements notamment dans leur rapport à la santé, à la famille et au travail.